Bailleurs sociaux habitat collectif en France
Techliquid vous informe
Bailleurs Sociaux et habitat collectif en France
- Qui plus que les bailleurs sociaux sont évidemment concernés par l’optimisation énergétique,
le logement social étant rationné de fait, l’obligation est de mieux gérer et d’optimiser.
Le but étant d’augmenter le confort thermique des logements tout en les rendant moins coûteux, tout en valorisant le patrimoine bâti, réduire les dépenses énergétiques qui ne profitent à personne, un autre point d’amélioration
du pouvoir d’achat .
Équation difficile, pas impossible.
Le secteur HLM, depuis le premier les années 70 intègre l’éco-performance
dans ses objectifs sociaux. Aujourd’hui, les performances du parc HLM
sont probablement trés supérieures aux autres secteurs résidentiels.
De par leur politique d’éco-performance les bailleurs sociaux sont des acteurs majeurs de la politique de développement durable
Et oui, l’essentiel du parc de bâtiments à l’horizon 2050 étant aujourd’hui déjà construit (volume de construction neuve 1/2% sur durée de vie des batiments)
l’effort de réduction des consommations énergétiques des bâtiments et la rénovation du parc existant sont inexorablement liés.
Et malgré l’insuffisance de moyens, les procédures lourdes et peu élastiques, il est maintenant nécessaire de rentrer dans une véritable politique d’investissement à long terme pour atteindre ces objectifs cruciaux de gestion optimale énergétique.
Les bailleurs sociaux mènent une approche de développement durable dans leurs activités de maîtrise d’ouvrage et de gestion immobilière pour l’optimisation foncière et l’investissement dans la construction d’ habitat individuel ou dans de petits immeubles collectifs.
Encore insuffisant, mais l’anti gaspillage et l’optimisation sont engagés de manière certaine, le mouvement est là. Techliquid et ses réacteurs désemboueur
vous accompagne dans ce parcours de performance énergétique .
Le logement social en France
Initiative publique ou privée,
le logement social en France, est destiné à des personnes dont les revenus n’excèdent pas certaines limites . Il concerne à la fois la construction de logements, l’occupation
et la gestion de ce patrimoine. Le logement social participe dans une large mesure aux politiques d’économie sociale qui président à son administration.
Par leur statut, les bailleurs peuvent disposer de différents types d’aides directes
et indirectes :
- Les subventions de collectivités locales et d’Etat au titre de (l’aide à la pierre)
- Déduction de TVA sur la construction, exonération de taxe foncière,
- Prêts à taux réduit de la Caisse des Dépôts et Consignation indexés sur le livret A, ce sont les engagements qui permettent aux bailleurs de garantir les intérêts produits par le livret A
Au passage, il est étonnant d’ententre le secteur financier qui s’intéresse de plus en plus à la rénovation des bâtiments se plaindre de l’insuffisance de projets .
Moyens ok, mais seules les politiques publiques inscrites dans la durée permettront
la transformation, l’intégration,et la diversification des quartiers à la ville.
Du rural au quartier
Premier pas, le Vicomte Armand de Melun fait voter une loi en 1850, préconisant l’assainissement et l’interdiction des logements insalubres.
Dès la fin du XIXe siècle le développement industriel attire dans les villes européennes une population rurale déracinée qui doit se loger la loi Siegfried
(1892-1894) engendre les Habitations à bon marché pour améliorer
les conditions de logement des couches populaires .
Le logement social fer de lance d’un projet républicain va permettre d’assurer par la loi une plus grande égalité entre tous les citoyens,
la modernisation des projets d’urbanisme, de l’architecture, de la construction et poser les fondations de l’ingénierie sociale du xxe siècle pour l’habitat collectif.
Dans le cadre du mouvement de restructuration économique des années 50 à 1980 les constructions de logement social s’intensifient .Les problèmes de gestion de parc apparaissent dès 1977 suite au désengagement de l’État dans la construction de logements sociaux (transition de l’aide à la pierre vers l’aide à la personne).
- Actuellement deux catégories complémentaires principales de bailleurs sociaux coexistent en France
L’Office Public de l’Habitat (conseil d’administration piloté directement
par le Conseil général), - Les Sociétés Anonymes d’HLM (conseil d’administration principalement composé des collecteurs ex 1%, cotisation à l’effort de construction des entreprises).
EN 2015 le volume d’accueil dépasse les 10 millions de locataires répartis dans prés
de 5 millions de logements sociaux, soit 19% du parc global d’habitation,
malheureusement les constructions neuves atteignent rarement les 100000 logements
(2013:96000 / 2014:90000).
la loi SRU 2000 rend obligatoire 20 % de logements sociaux dans les communes
de plus de 3 500 habitants comprises dans une agglomération de plus
de 50 000 habitants, comprenant au moins une commune de 15 000 habitants.
70 % de la population française peut prétendre, du fait de ses revenus,
à un logement social alors que l’offre est fixée par la loi à un niveau de 20 %………cherchez l’ erreur…