Paris et habitat un algorithme compliqué
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A Paris le logement est rare et cher
Dans cette même ville, les notaires confirment qu’un logement coûte désormais plus de 10.000 euros au mètre carré soit une hausse de 62,5% en 10 ans, des prix inaccessibles pour le niveau de vie constaté des Franciliens
et ce n’est pas la plateforme AirBnB qui propose à la location 65.000 logements à Paris et 600.000 en France qui favorise pas l’accés au logement, une compétition déloyale alors que 55 % des Parisiens vivent dans un petit logement,
25 %des Parisiens vivent dans un studio et 32% dans un 2 pièces.
Paris se vide de ses classes moyennes (12.000 départs par an) et la pyramide des âges fait le reste.
20 % de la population aura plus de 60 ans â l’horizon 2040, 25 % de cette population parisienne sera composée de personnes âgées. Leur présence progresse dans la capitale suivant une tendance globale du vieillissement de la population qui elle, a encore à peu près les moyens de s’y maintenir.
Avec le temps, il devient impossible pour les Parisiens actifs de se loger. Le logement social apparaît comme l’unique solution d’avenir
En Ile-de-France, 1 résidence principale sur 4 est un logement social (1 300 000 logements sociaux), taux le plus important au niveau national.
Pourtant, seule 1 demande sur 10 est satisfaite chaque année, face à une demande qui ne cesse de s’accroître (720 000 ménages demandeurs en 2019).
En se basant sur le critère des revenus en France, environ 73 % des ménages sont éligibles au logement social contre 70% de la population parisienne qui affronte des coûts bien plus élevés, il est 5 heures et Paris ne s’éveille plus, cette majorité de Franciliens affiche un revenu mensuel inférieur ou égal à 3200 euros par mois, une somme à peine supérieure au plafond de ressources local.
Le gouvernement fixe chaque année un plafond de ressources annuel, au-delà duquel un ménage ne peut effectuer une demande de logement social. Ce montant dépend du type de logement, de sa localisation et de la situation familiale du demandeur.
En France les plafonds de revenus sont d’environ 2000 euros par mois, à Paris ils sont de 1200 euros par mois (Prés Locatif Aidé d’Intégration), 2200 euros (Prés Locatif à Usage Social) et 2900 euros (Prés Locatif Social)
En 2040 en France, les deux de tiers de la population vivront en ville et sa proche banlieue et 31% auront plus de 60 ans.
Comment faire coexister les générations, les critères sociaux économiques, environnementaux et énergétiques ?
Ces questions déterminent les enjeux de l’habitat de demain auquel devront répondre notamment la ville de Paris et ses partenaires, un titanesque chantier…
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Efficacité énergétique
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Efficacité énergétique, la communauté européenne pourrait jouer son rôle.
Dans le domaine de l’efficacité énergétique la convergence des Etats-membres paraît indispensable pour pouvoir respecter les engagements de l’Accord de Paris d’ici 2022.
Le sujet de la rénovation énergétique est bien loin de ne concerner que la France : partout en Europe, les constats sont identiques et l’enjeu primordial.
Pour 740 millions d’habitants pas moins de 250 millions de logements doivent être rénovés dans l’Union Européenne, 60% sont concentrés dans les unités urbaines de plus de 200 000 habitants, les institutions communautaires vont jouer un rôle essentiel, d’autant plus que le bâtiment est le premier pourvoyeur d’emplois du domaine privé.
Pour l’Union Européenne, les états, les collectivités territoriales, la collaboration est indispensable au vu du caractère global et financier du problème.
La solution France: la rénovation des logements collectifs, un tiers des objectifs de la PPE sont couverts par le CPE.
La PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) prévoit une baisse de la consommation énergétique dans les bâtiments d’ici 2028.
Les CPE génèrent 18 % d’économies d’énergie supplémentaires par rapport à un contrat de moyens adaptés au différentes catégories de bâtiments, il permettraient à eux seuls d’atteindre une partie non négligeable (un tiers) des objectifs 2028 (PPE) en matière d’efficacité énergétique.
Les logements à chauffage collectif énergivores, D et E : c’est 64 % des consommations de l’habitat en France 240 kWh/m2/an. Les actions de performance sur les installations techniques (changement de chaudière et optimisation des réseaux de chauffage…) permettraient un gain de 25 à 30 % des consommations sur ce parc de logements. (15 % de la PPE).
Les logements à chauffage très énergivores, classés F et G: c’est 27 % des consommations de l’habitat en France plus de 390 kWh/m2/an en moyenne). Les CPE en rénovation globale permettraientt jusqu’à 60 % d’économies, selon le Snec. (14 % de la PPE).
Les travaux sur les passoires thermiques, via un CPE équivalent BBC sont plus chers. L’amortissement est estimé à une vingtaine d’années pour ces logements classés F et G là où l’aide de l’Agence nationale de l’habitat paraît indispensable, contre 6 à 12 ans pour les rénovations des logements D et E.
La rénovation des passoires thermiques nécessite les aides de l’Agence nationale de l’habitat dont le budget croît régulièrement, pour 2018 sa progression était de 8%.
28 juin 2019, la loi Energie Climat rend obligatoires les travaux de rénovation d’ici 2028.
La France totalise plus de 7 millions de logements hors-cote thermiques
2021, les propriétaires d’un logement classé F ou G au DPE ne peuvent plus augmenter le loyer entre deux locataires sans effectuer les travaux de rénovation.
2022, lors d’une vente ou d’une location les propriétaires doivent fournir l’audit énergétique et le DPE permettant de définir les travaux qui doivent être effectués dans le but d’améliorer la cotation thermique, mais aussi une estimation des coûts et des aides publiques disponibles. Les acheteurs ou les locataires doiventnt être informés du montant des dépenses d’énergie et ces éléments sont stipulés dans l’annonce immobilière, l’acte de vente ou le bail.
2023, les logements très énergivores pourront être interdits de location, les travaux de rénovation sont nécessaires.
2028, fin des habitats F et G au minimum la classe E sera exigée. Seront exempts des obligations: les contraintes techniques, architecturales, patrimoniales et les coûts des travaux disproportionnés par rapport à la valeur du bâtiment.
Les propriétaires devront le stipuler dans l’annonce immobilière, l’acte de vente ou le bail.
Des coûts pour des coûts oui mais ils ont aussi un sens
L’argument économique est bien évidemment essentiel dans la rénovation énergétique d’un logement, mais l’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment permet aussi d’améliorer la qualité de vie, le bien-être des ménages mais surtout préserver notre planète et notre avenir commun.
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